Les champignons et les arbres

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LES CHAMPIGNONS ET LES ARBRES

Intro discours :

Comment j'en suis arrivé là (gout de la nature, burn out, jardin, Evologia, , curiosité, myco + etc et rêve => à vous parler..., (résumé sur l‘écosystème, )

le but d'un être vivant (un arbre, une plante, un humain et le champignon aussi = se reproduire (fruit), => mécanisme

LES CHAMPIGNONS :

Les champignons, contrairement aux plantes qui utilisent le processus de photosynthèse pour se nourrir. Les champignons, eux, sont incapables de synthétiser les hydrates de carbone (sucre). En fonction de leur manière de se procurer "à manger". On classifie les champignons selon 3 groupes.

Trois catégories de champignons =>

1. Parasites 2. Saprophyte 3. Mycorhiziens

Rôle des champis :

  1. les parasites vivent au dépens de leur hôte et entrainent son dépérissement, voir la mort de l'arbre (Polypore,

2. Les saprophythes sont des décomposeurs de matières végétales morte (feuille, pive, herbe, branches, bois pourris)* Ils jouent donc un rôle primordial sur la vie sur terre (seul organisme à détruire la lignine du bois). Ce sont des recycleurs et créer l'humus .... + Après interviennent, les vers de terre, cloporte (crustacée terrestre) , myriapodes, collemboles, arachnides, bactéries (c'est chiffrés en millards) dans 1m2 sous feuillus

3. Lors de la symbiose, le champignon mycorhizien et la plante entrent en étroite collaboration. La plante hôte donne des sucres et des composés carbonés (issus de la photosynthèse, notamment) au champignon, tandis que celui-ci lui redistribue l’eau et les minéraux directement au niveau des racines. Le champignon se développe autour du système racinaire ainsi que dans le sol. Il se nourrit de ce que la plante peut lui offrir et lui donne, en échange, les nutriments qu’il va chercher dans le sol. Son rôle est alors de transférer les éléments minéraux essentiels au bon développement de son hôte et de permettre à l’eau de rester au plus proche du système racinaire.

De plus, le champignon grâce à son réseau mycélium, ils augmentent la surface racinaire de l'arbre pour récolter l'eau et les sels minéraux. Il favorise donc la croissance de l'arbre également.

Principaux arbres mycorhysés : sapin blanc, épicéa, pin sylv., mélèze, chêne, saule, tilleul, hêtre, bouleau, charme, aulne, peuplier tremble

Cycle de vie du champignon :  ? à mettre ou non ?

Rôle des champignons :? à mettre ou non ?

Comestibilité :? à mettre ou non  ?

LES ARBRES :

PENSER OU PANSER :

PENSER (comment fonctionne l'arbre)

Un arbre vit dans le sol. Ce dernier est formé d’une superposition de couches : de la litière en surface à la roche-mère en sous-sol, en passant par l’humus, la couche d’altération et le sol minéral. Par un processus naturel de décomposition, la litière des forêts (feuilles, rameaux, brindilles, bois morts, cadavres d’animaux...) alimente le sol en matière organique ou humus. Celui-ci est à l’origine de la vie végétale : véritable éponge, il absorbe l’humidité et les sels minéraux nécessaires à la croissance des végétaux.

L'arbre développe deux systèmes racinaires pour chercher l'eau.

L’eau du sol puisée par les racines de l'arbre a plusieurs rôles :

  • alimenter l’arbre en eau et nutriments
  • permettre la transpiration
  • provoquer des échanges gazeux entre l’atmosphère et l’arbre

Le flux de sève dans l’arbre est un peu comme le sang chez l’homme, à la différence près que la sève ne circule pas en circuit fermé : l’eau absorbée par les racines s’évapore au niveau des feuilles. En conséquence, les arbres ont besoin de beaucoup d’eau pour permettre ces échanges et en particulier la photosynthèse, fondamentale à la vie sur terre car elle capte du CO2 et libère de l’oxygène.

Il faut savoir qu’un arbre peut prélever jusqu’à environ 200 litres d’eau par jour !

La sève, liquide nutritif, est le sang des végétaux. Elle véhicule à la fois l'eau, les substances nutritives et les déchets que les différentes parties de l'arbre doivent recevoir ou éliminer. La circulation se fait à travers des vaisseaux, jouant le même rôle que les vaisseaux sanguins d'un animal.

La montée de sève marque la fin de l'état de dormance des arbres. L'aspect le plus surprenant de la circulation de la sève dans les végétaux est la hauteur à laquelle ce liquide peut s'élever à 25 mètres et plus de 100 mètres pour les arbres les plus grands du monde : les séquoias. Par les mécanismes de circulation de la sève, un chêne adulte remonte plus de 200 litres d'eau par jour, et ceci à une hauteur allant de 30 à 40 mètres.

La sève permet le "débourrement" des bourgeons, qui vont alors s'ouvrir (éclore). La montée de sève et le débourrement sont déterminés par les températures des mois de mars et d'avril. Aussi appelé "débourrage", c'est le moment de l'année où les bourgeons végétatifs et floraux des arbres se développent pour laisser apparaître leur bourre. Une fois apparues, les jeunes feuilles et fleurs se développent.

Trois phénomènes permettent à la sève de monter dans les arbres :

  1. L'évaporation se produit au niveau des feuilles des arbres. Sous l'effet de la chaleur, une partie de l'eau contenue dans la sève se transforme en vapeur, créant une légère dépression dans les vaisseaux de l'écorce. Celle-ci agit comme une pompe en aspirant la sève vers le haut.
  2. La capillarité. C’est-à-dire la propension des liquides à progresser spontanément dans les milieux poreux, plus particulièrement dans les tissus, ainsi que dans les tubes de moins d’un millimètre de diamètre. C’est le cas des vaisseaux de l’écorce conduisant la sève.
  3. La pression racinaire. Cette dernière pousse l’eau à se déplacer du milieu le moins concentré en sels, vers le milieu le plus concentré en sels. Les racines étant fortement concentrées en sels minéraux, attirent l’eau du sol environnant, créant une pression interne qui pousse la sève vers le haut de l’arbre.

Tous les arbres sont « hygrophiles », c’est-à-dire qu’ils ont besoin de grande quantité d’eau pour se développer, surtout en période de feuillaison. L'eau permet aux plantes de mettre en solution les éléments nourriciers du sol. Plus un pays est humide, plus les forêts sont susceptibles d'être denses et riches.

Un hectare de hêtraie, qui consomme de 2 000 à 5 000 tonnes d’eau par an, en restitue 2 000 par évaporation. Un chêne adulte pompe près de 200 litres d’eau par jour à une hauteur d’une trentaine de mètres !

La transpiration végétale:

Les arbres ont besoin, pour leur croissance, d’eau, de nutriments et de CO2, qu’ils absorbent et stockent grâce au processus de la photosynthèse.

La sève brute circule, rafraîchit la plante, transfère les sels minéraux principalement vers les feuilles, véritables "usines de la photosynthèse". La transpiration sert de moteur et permet d’acheminer l’eau et les nutriments jusqu’aux feuilles, de réguler les flux de sève en fonction des besoins des plantes et des conditions de climat et de limiter l’échauffement des feuilles. Cette transpiration a lieu dans les feuilles au niveau des stomates, petites ouvertures rétractables et au niveau des lenticelles réparties sur l’écorce du tronc et des branches de nombreux arbres.

Les stomates se ferment sous l’effet des contraintes climatiques (sécheresse, vent) pour éviter une perte en eau trop importante. La quantité d’eau rejetée par l’arbre à travers le phénomène d’évapotranspiration est très importante : 1 000 litres d'eau par jour pour un chêne, 75 litres d'eau pour un bouleau. Imaginez l’importance du rôle joué par une forêt entière !

L’évaporation provoque aussi le refroidissement

Lors de grandes chaleurs, on apprécie la fraîcheur que procure la forêt grâce à l’ombrage offert. Et grâce aussi à la transpiration des arbres avec son effet rafraîchissant très puissant résultant de l’évaporation, qui agit comme un climatiseur.

Mieux que le parasol, qui ne réfléchit que le rayonnement solaire, l’arbre réfléchit environ 20% du rayonnement solaire et en même temps refroidit activement l’air environnant en évaporant l’eau lors de la transpiration. Dans certaines conditions, les arbres peuvent ainsi refroidir l’air ambiant de 2° à 8°C. Egalement, en évaporant l’eau, les plantes émettent de l’oxygène mais également des phytohormones permettant d’envoyer des signaux chimiques aux autres plantes et certains animaux. (ex. Acacias et girafe)

L’évapotranspiration est très importante dans le cycle de l’eau. Les sols rendus imperméables, les sols nus ou à faible couvert végétal, perturbent totalement ce cycle et augmentent les inondations tout en faisant diminuer l’évapotranspiration et donc les précipitations.

Les dangers qui menacent les arbres :

==> La sécheresse, les parasites, les feux de forêt, les tempêtes et les hommes.

Les arbres supportent le manque d'eau (mais pas trop répété). :La situation se complique lorsque le manque de précipitations se prolonge et que le réservoir en eau du sol n’est plus rempli qu'à 40 % et moins. A ce stade, les arbres souffrent du manque d'eau, on peut alors parler de stress hydrique.

En réponse au manque d'eau, les arbres déploient différentes stratégies de défense :

  • En refermant les stomates de leurs feuilles, sortes de "pores" qui permettent les échanges gazeux, les arbres diminuent leur transpiration. Mais cela se fait au prix d'un ralentissement de la photosynthèse et donc, de leur croissance.
  • En faisant sécher et tomber prématurément leurs feuilles. Cela réduit de fait les pertes en eau en limitant le phénomène d'évapotranspiration. Mais ce n’est valable que pour certaines espèces.
  • En s’enracinant profondément, certaines essences disposent d’éléments conducteurs de la sève plus résistants à l’apparition de bulles d’air dans la colonne d’eau. Ces adaptations permettent à l’arbre de maintenir une certaine ouverture des stomates mais elles se font au détriment de la croissance.
  • En éliminant les arbres les plus vulnérables au profit des plus résistants. Ce qui à long et très long terme permet aux nouvelles générations de développer des particularités (taille, forme, enracinement) adaptées à cet environnement plus sec. Cependant ces mécanismes sont à une échelle de temps qui risque de ne pas être compatible avec la vitesse d’évolution du climat et donc des sécheresses.

Si les sécheresses se répètent ou se prolongent, l'arbre se retrouve "sous-alimenté en carbone" car il ne peut plus faire de photosynthèse et doit puiser dans ses réserves. Affaibli, il est moins apte à se défendre contre les insectes et les maladies.

Par ailleurs, quand le besoin en eau de l’arbre est trop élevé par rapport à l’eau disponible dans le sol et que les stomates ne sont pas totalement fermés, des bulles d'air se forment dans les vaisseaux de l'arbre et empêchent la conduction de l'eau, créant une embolie qu’on appelle cavitation. La sensibilité à la cavitation est très variable d’une espèce forestière à l’autre : certaines espèces comme les saules y sont très sensibles, d’autres comme les cyprès, adaptés à des climats chauds, sont plus résistantes.

La conjonction du manque de réserves, de la sensibilité face aux attaques diverses et du niveau de cavitation peut entraîner le dépérissement de l’arbre et à terme sa mort.

Ils fabriquent leur propre nourriture leur permettant ainsi de croître, se reproduire et transmettre leurs caractéristiques aux prochaines générations de végétaux par les gênes.

Différences entre eux : (sol, rusticité,  feuilles, saisonnalité)  

Utilités des arbres : (abri, nourriture, fabrication, protection)

Les forêts nous protègent des risques naturels : glissements de terrain, inondations, avalanches… Le couvert forestier atténue aussi les effets du vent.

Ils sont utiles pour fabriquer des meubles, des maisons, du papier. Elles sont des espaces de repos, de promenade et de loisirs. Ils sont de véritables usines de dépollution de l'eau, du sol et de l'air. Ils absorbent du gaz carbonique et rejettent de l'oxygène.

Communications des arbres :Girafe vs arbre et vent

Au cours de l’hiver, les arbres mettent en place quatre actions pour se protéger :
  • Stopper leur croissance
  • Fabriquer de l'antigel
  • Réparer les dommages causés
  • Préparer l'arrivée des beaux jours

Avant d'affronter l'hiver, l'arbre prend ses dispositions afin de se préparer à accueillir les températures froides et le gel. Pour protéger ses bourgeons, il entre dans une période nommée la "paradormance" : lors de cette phase, l'arbre va ralentir sa croissance et se mettre en veille. Il va même jusqu’à former des écailles où naîtront les futures pousses feuillées : ainsi, elles pourront éclore sans crainte lorsque les beaux jours reviendront.

Cette phase de paradormance dure généralement jusqu'à la fin du mois d'octobre. Ensuite, l'arbre entre dans la phase suivante, nommée "dormance". Lors de cette phase, il n'y a plus de croissance du tout. Bien qu'il arrête sa croissance, les mécanismes naturels de l'arbre ne s'arrêtent pas complètement, bien au contraire !

C'est au tour des mécanismes de protection contre le gel de s'enclencher, et ce partout dans la plante : bourgeons, rameaux, tronc et racines. Ils sont influencés par les températures du sol et de l’air et par leurs fluctuations au cours d’une journée d’hiver (souvent négatives le matin mais pouvant atteindre jusqu'à 15°C l’après-midi).

Dès la chute des feuilles, les réserves d’amidon stockées pendant l’été dans le bois et l’écorce sont progressivement transformées en sucres solubles, qui ont une fonction d’antigel. Ainsi, durant les mois de janvier et février, l’arbre résiste le mieux au gel.

De ses racines jusqu'aux tissus conducteurs de son tronc et de ses branches, l'arbre travaille pour maintenir les mécanismes biologiques nécessaires à sa survie : la respiration des cellules, la pousse des racines et même, chez ceux qui ont la chance de garder leurs feuilles (pins, sapins, chênes verts...), la photosynthèse ainsi que la transpiration. Le faible ensoleillement et les faibles températures ralentissent tous ces mécanismes, qui demeurent présents durant l'hiver, invisibles mais indispensables.

En plus des mécanismes de protection à proprement parlé, les arbres mettent également en place des processus de réparation : complémentaires aux premiers, ils sont là pour empêcher la formation de bulles d’air lors des cycles de gel-dégel dans les vaisseaux chargés de transporter la sève brute, des racines jusqu’au sommet de l’arbre, et ainsi permettre la remontée de la sève au printemps.

PANSER LES ARBRES :

Il faut changer les comportements humains avec les arbres. On est pas meilleurs que la nature... Ne privons pas la nourriture de l'arbre => L'humain enlève la futur nourriture des arbres (les feuilles)

Après la taille, il faudrait désinfecter la plaie avec un produit cicatrisant qui va permettre de bien boucher les petits orifices, à appliquer au pinceau sur toute la surface. Avec une petite spatule, appliquez enfin de la Glu arboricole sur toute la surface blessée. Cela agira comme un pansement, et protégera l'arbre des parasites.

Tel est le débat que je lance dans vos discussions d'après

RESERVES :

Record profondeur racine : 150m sous chêne, 110 sous orme, 140 meurisier

Les bactéries minéralisent / photosynthèse = grâce à une enzyme chlorophylle / Nectar = sécrétion de solution sucrée

  • L'azote (N) joue un rôle clé dans le développement des feuilles et des tiges, favorisant ainsi une croissance luxuriante. Il participe activement à la formation des protéines, essentielles à la structure et au métabolisme des plantes.
  • 2 / Le phosphore (P) est indispensable à la santé des racines, à la floraison abondante et à la production de fruits. Il intervient dans les processus énergétiques et la transmission des informations génétiques, permettant aux plantes de s'épanouir pleinement.
  • 3 / Le potassium (K) est un régulateur essentiel des fonctions physiologiques des plantes. Il favorise la croissance équilibrée, renforce leur résistance aux maladies et aux stress environnementaux, tout en contribuant à une meilleure régulation de l'eau et à une production de fruits de qualité.